
Em português...
Cada um tem seu refúgio. Cada um tem seu canto, ou improvisa um canto. Cada pessoa acha seu lugar, seu mínimo, que é só dela, mesmo sendo de todos. Cada um tem sua impressão, todos são iluminados pelo sol, e ninguém o possui.
No último domingo eu fui pra Ilha de Ré (leia-se Rê em português). Eu achei meu canto. Canto de muitos outros, mas ainda meu canto.
A ilha de Ré não sabe que eu existo, nem nunca vai lembrar que lá estive. Mas ela é também minha ilha, minha, meu canto, só meu, mesmo sem ela saber.
Somos todos, suponho eu, « ilhas de Ré » de outras pessoas. Assim como acredito que cada um de nós possuímos várias ilhas de Ré. Não pertencemos a ninguém, pertencemos à todos. Não há razões pra ciúmes, todos os casais olham a lua cheia, sem a querer com exclusividade. Somos todos ilhas, isolados, amados e pertencentes ao mundo. Somos todos (com algumas exceções !) lugares exóticos prontos a serem explorados. Interessante para uns, apático para outros. Ensolarado para uns, chuvoso para outros.
Na Ilha de Ré eu me senti leve, me senti feliz.
Lá não chove, só faz sol.
Lá as ruas são de pedras e as janelas têm flores. Os muros são brancos e os velhinhos andam devagar. Lá as pessoas sorriem e dizem « bonjour! ».
Na ilha de Ré não há trânsito, há bicicletas.
Enquanto o mundo se apressa, a Ilha de Ré anda, quase que de propósito, devagar. Só descobrimos que nao é de propósito quando andamos por lá e vemos as pessoas de lá. Só então percebemos que a falta de propósito é o que faz dela tão especial.
O mundo se inspira no grandioso, no rápido e no rico. Ainda bem que existem lugares como a ilha de Ré pra nos mostrar que essa formula é incorreta. Ainda bem !
Viva o pequeno, o calmo, o lento, o desconhecido. Viva o simples, viva o original, viva a diferença.
No último domingo eu fui pra Ilha de Ré (leia-se Rê em português). Eu achei meu canto. Canto de muitos outros, mas ainda meu canto.
A ilha de Ré não sabe que eu existo, nem nunca vai lembrar que lá estive. Mas ela é também minha ilha, minha, meu canto, só meu, mesmo sem ela saber.
Somos todos, suponho eu, « ilhas de Ré » de outras pessoas. Assim como acredito que cada um de nós possuímos várias ilhas de Ré. Não pertencemos a ninguém, pertencemos à todos. Não há razões pra ciúmes, todos os casais olham a lua cheia, sem a querer com exclusividade. Somos todos ilhas, isolados, amados e pertencentes ao mundo. Somos todos (com algumas exceções !) lugares exóticos prontos a serem explorados. Interessante para uns, apático para outros. Ensolarado para uns, chuvoso para outros.
Na Ilha de Ré eu me senti leve, me senti feliz.
Lá não chove, só faz sol.
Lá as ruas são de pedras e as janelas têm flores. Os muros são brancos e os velhinhos andam devagar. Lá as pessoas sorriem e dizem « bonjour! ».
Na ilha de Ré não há trânsito, há bicicletas.
Enquanto o mundo se apressa, a Ilha de Ré anda, quase que de propósito, devagar. Só descobrimos que nao é de propósito quando andamos por lá e vemos as pessoas de lá. Só então percebemos que a falta de propósito é o que faz dela tão especial.
O mundo se inspira no grandioso, no rápido e no rico. Ainda bem que existem lugares como a ilha de Ré pra nos mostrar que essa formula é incorreta. Ainda bem !
Viva o pequeno, o calmo, o lento, o desconhecido. Viva o simples, viva o original, viva a diferença.
Viva a Ilha de Ré.
En français...
Chaque un a son propre réfugie. Chaque un a son coin, ou improvise son coin. Chaque un trouve son lieu, son minimum, qui n’est que à lui, même si il est à tous. Chaque un a sa impression, tous sont illuminés par le soleil, et personne ne le possède.
Dans le dernier dimanche je suis allé à l’Ile de Ré. J’ai trouvé mon coin. Le coin de beaucoup d’autres, mais quand même mon coin.
L’ile de Ré ne sait pas que je existe, ni elle ne va jamais se rappeler que j’étais là. Mais elle est aussi ma ile, la mienne, mon coin, que à moi, même si elle sait pas.
Nous sommes tous, je suppos, « iles de Ré » à autres personnes. Je crois aussi que chaque un possède plusieurs iles de Ré. Nous ne sommes pas à personne, nous sommes à tous. Il n’y a pas des raisons pour la jalousie, tous les couples regardent la lune pleine, sans la vouloir exclusivement pour eux même.
Nous sommes tous des iles, isolés, aimés et appartenus au monde. Nous sommes tous (avec quelques exceptions !) de lieus exotiques prêts à être explorés. Intéressent pour quelques uns, apathique pour quelques d’autres. Ensoleillé pour quelques uns, pluvieuse pour quelques d’autres.
Dans l’ile de Ré, je me suis senti léger, je me suis senti heureux.
Là bas il ne pleuve pas, il ne fait que beau.
Là bas les rues sont à pierre, les fenêtres apportent des fleurs. Les murs sont blancs, et les vieux promènent lentement. Là bas les personne sourient et disent « bonjour ».
Dans l’ile de Ré, il n’y pas des embouteillages, il y a des bicyclettes.
Lors que le monde s’arrache, l’ile de Ré marche presque qu’en propos lentement. Nous ne apprenons que ce n’est pas en propos que après que nous y arrivons, ou que nous y parlons avec des personnes. Nous apercevons alors que la manque de propos, c’est justement ce qui la fait si spéciale.
Le monde s’inspire dans le grandiose, dans le rapide et dans le riche. Au moins il existe des lieus comme l’ile de Ré, pour nous montrer que cette formule est incorrecte. Au moins !
Vive le petit, le calme, le lent, l’inconnu. Vive le simple, vive l’original, vive la différence.
Dans le dernier dimanche je suis allé à l’Ile de Ré. J’ai trouvé mon coin. Le coin de beaucoup d’autres, mais quand même mon coin.
L’ile de Ré ne sait pas que je existe, ni elle ne va jamais se rappeler que j’étais là. Mais elle est aussi ma ile, la mienne, mon coin, que à moi, même si elle sait pas.
Nous sommes tous, je suppos, « iles de Ré » à autres personnes. Je crois aussi que chaque un possède plusieurs iles de Ré. Nous ne sommes pas à personne, nous sommes à tous. Il n’y a pas des raisons pour la jalousie, tous les couples regardent la lune pleine, sans la vouloir exclusivement pour eux même.
Nous sommes tous des iles, isolés, aimés et appartenus au monde. Nous sommes tous (avec quelques exceptions !) de lieus exotiques prêts à être explorés. Intéressent pour quelques uns, apathique pour quelques d’autres. Ensoleillé pour quelques uns, pluvieuse pour quelques d’autres.
Dans l’ile de Ré, je me suis senti léger, je me suis senti heureux.
Là bas il ne pleuve pas, il ne fait que beau.
Là bas les rues sont à pierre, les fenêtres apportent des fleurs. Les murs sont blancs, et les vieux promènent lentement. Là bas les personne sourient et disent « bonjour ».
Dans l’ile de Ré, il n’y pas des embouteillages, il y a des bicyclettes.
Lors que le monde s’arrache, l’ile de Ré marche presque qu’en propos lentement. Nous ne apprenons que ce n’est pas en propos que après que nous y arrivons, ou que nous y parlons avec des personnes. Nous apercevons alors que la manque de propos, c’est justement ce qui la fait si spéciale.
Le monde s’inspire dans le grandiose, dans le rapide et dans le riche. Au moins il existe des lieus comme l’ile de Ré, pour nous montrer que cette formule est incorrecte. Au moins !
Vive le petit, le calme, le lent, l’inconnu. Vive le simple, vive l’original, vive la différence.
Vive l’ile de Ré.
3 commentaires:
Tudo o que você disse é antecipado pelo seu sorriso "Easy Rider" da foto.
queria conhecer tb :)
adorei a foto
bjus
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